Mais en fait, il est probable que l’étude du coût énergétique, du

Mais en fait, il est probable que l’étude du coût énergétique, du V˙O2, ne soit pas une méthode appropriée pour appréhender les contraintes cardiovasculaires liées l’activité sexuelle. Il s’agit en effet d’une activité brève, discontinue, avec un pic d’activité court et, de plus, une respiration irrégulière entrecoupée de courtes apnées (rendant PS-341 clinical trial l’analyse des échanges gazeux délicate). Tous ces éléments pourraient laisser penser qu’un certain niveau de capacité fonctionnelle est indispensable pour pouvoir réaliser un rapport sexuel. Cette vision est toutefois probablement trop restrictive et réductrice. On sait bien que des individus âgés conservent

une activité sexuelle régulière et satisfaisante alors même que leur performance, en termes de V˙O2, est probablement en deçà

des chiffres habituellement cités. Il est donc probablement peu pertinent de limiter l’activité sexuelle des patients cardiaques sur la seule base de leur capacité à l’effort, évaluée par la puissance développée lors d’un test d’effort, la mesure du V˙O2 ou, surtout, la capacité à monter deux étages. Une des questions fondamentales est bien sûr de savoir s’il existe un risque de complication cardiovasculaire, comme un infarctus ou une mort subite, au cours de l’activité sexuelle. C’est bien sûr le cas puisque toute activité physique accroît, temporairement au moins, le risque de complication cardiovasculaire. Ce risque est SB431542 cell line néanmoins très faible. L’une des études les plus importantes sur le sujet a été conduite par Parzeller et al. [15] and [16] à Francfort. Elle porte sur 27 années GBA3 entre 1972 et 2004 et concerne 32 000 autopsies. Seuls 68 cas de décès ont pu être reliés à la pratique d’une activité sexuelle, chez des femmes dans 5 cas et des hommes dans 63 cas. L’incidence annuelle de décès cardiovasculaire au cours de l’activité sexuelle dans cette étude est donc d’1,9 pour 1000 autopsies chez les hommes et 0,16 pour 1000 autopsies chez les femmes, ce qui montre d’ailleurs bien, indirectement,

la différence en termes de contrainte cardiovasculaire au cours de l’acte sexuel entre homme et femme. La cause du décès était un infarctus dans 28 cas, une récidive de nécrose dans 19 cas et un accident vasculaire cérébral hémorragique dans 7 cas. Il paraît intéressant de préciser que, dans la publication de 2001 [16], 36 décès sur les 48 constatés à l’époque (75 %) étaient survenus au cours de relations extraconjugales, en particulier avec des prostituées (n = 25). Les décès de femmes lors de relations extraconjugales sont en revanche particulièrement rares avec très peu de cas décrits dans la littérature [17]. Cette augmentation du risque de complication cardiovasculaire au cours de l’activité sexuelle concerne l’acte sexuel lui-même et, globalement, les deux heures suivantes [13].

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